• Je me souviens moins.

    En ce moment,absences, oublis, trous de mémoires. Seules les informations qui semblent utiles à l'action du moment semblent disponibles et libres d'accès.

     

    Au delà du côté léger,et libérateur  de cette nouvelle façon de recevoir les infos,c'est un peu comme si, sur le chemin il m'était donné (oui donné !)  d'oublier toutes mes interprétations, les informations stockées, les vieilles archives, et de remettre tout à zéro pour aborder le présent d'un oeil nouveau et neuf à chaque instant.

     

    Le chant de l'oiseau vient me rappeler à cet eternel présent .

    Un pressenti : le passé n'existerait pas.  Les actions dites passées ,déjà dissoutes dans le vide. Seuls les souvenirs qu'on accroche à ces défuntes les maintiennent entre deux mondes.

     

    Oui,c'est ça,je vois tout ça comme si il y avait deux mondes.

    • Notre monde  : le notre,le petit perso qu'on se  construit autour de notre esprit et  autour de ce qu'on croit etre "notre" vie compliquée et morne. Celui là nous fait tourner en rond, et nous coupe du seconde monde.
    • Ce fameux second est le  monde du flash,le grand monde , qui accueille tout : nos actes, nos actions,nos pensées nos créations et qui les dissout dans la plus grande legereté, nous laissant libre à chaque instant de vivre dans la joie du bonheur instantané.

    Il suffit d'un éclair pour que mon monde intérieur communique avec ce monde du flash.Flash, parce que c'est le monde qui contient l'étincelle permanente, le divin en toute chose.Celle qui n'attend que notre intention, notre souhait pour nous irriguer.

    Vivre  "ça" comme ça. Alors, je ne vis plus la vie comme une succession d'instants karmiques, comptabilisés, pour lesquels je serais, Ô damanation, condamnés par un Dieu vengeur.(Pourquoi vengeur d'ailleurs ? Parce qu'en vivant dans ce monde étriqué de pensées, et de jugements, je coupe le lien avec l'extérieur divin et lumineux.  en ne voyant plus que ce que je mon esprit exsang,étouffé turbine à longueur de jour). Il devient urgentissime que je me rebranche au courant, que je m'émerveille de tout ce qui m'est donné à voir.

    Ainsi fait. L'intention est posée.

    Dès lors, je pressens ce à quoi peut ressembler le pardon.

    Le pardon :  juste le fait de se rattacher au train du monde flash,le grand Tout,la Source (on l'appelle comme on veut).

    Raccorder le monde perso qu'on s'est fabriqué  à ce grand Monde flash qui n'est que fluidité et amour,dans lequel  l'instant est pur présent. (le cadeau sans temps)

    Au final, peu importent nos actions,ce que l'on fait, ce que l'on dit, seule compte l'intention première.

    Depuis, et sans relâche, je tente de maintenir cette intention et constate avec ravissement la merveilleuse connection.

    Si mon intention est seulement de me connecter au grand coeur de ce monde, et de m''y inclure totalement (sans oublier une seule miette ou parcelle de ce que je contiens),alors je ressens dans mes cellules  la reliance à la vie dont je m'étais coupée jusqu'alors. Moi qui hier encore, tournait en rond comme un cochon d'inde dans sa cage.

    Ainsi, le "faire" est dissout. Il n'a plus d'importance. Il n'existe pas,n'a meme jamais existé. (pas sympa pour nos egos affamés de reconnaissance, ça ! Imaginez, aucun de nos "faire" n'a d'importance ! ^^ Seule l'intention qui l'a généré en a une ! ) Il est juste un prétexte, un outil pour qu'on puisse expérimenter l'être joyeux,la joyeuseté , la rigolade, le rigodon du coeur.

    Ma devise est trouvée, ce sera : animer la joie du rigodon !

    Pour Chaque état d'"être" partant du coeur soit aligné à mon ressenti  et vienne humblement nourrir, offrir de l'amour à la turbine du pardon, le vortex de la foi.

    Celle la meme qui efface sans fatigue,absorbe dans le vide, la matière et la forme,pour ne garder que le fond.

     

    (Le fond de tarte bien sur.)


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  • Sans le regard du lien, qui es tu ?


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  • La sangsue verte hérite du pied de la flaque élaguée.


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  • Torpeur, la peur a tort. Toujours,bien sur.

    A tort ou à raison,elle a ses raisons d'être et de passer sur nos corps, avec notre accord.

    Elle nous tord,nous distord.

    Ccomme une vieille serpillère essorée par la peur, je vois ma mémoire utilisée pour tarauder le corps de  post it gluants que même un ghosbuster ne saurait karcheriser.

    En bref,je vous le dis comme je le vis : la peur est une ennemie qui vous veut du bien.

    Au départ, elle pique aux surrénales un max d'adrenaline, faisant croire qu'un lion enragé vous poursuit  pour vous dévorer.

     

    La peur est le sparadrap que le mental met sur une non-acceptation,refoulement,blessure d'une partie de ce que l'on exprimait de soi à un moment donné de notre vie,et qui n'a pas été "bien vu" bien entendu, bien pensé par le regard qui nous portait. Vous remarquerez qu'il s'agit toujours de notre réaction à nous, la notre, rien qu'a nous. Autrement dit, personne d'autre ne peut etre tenu responsable ou coupable de ce qu'on a ressenti à ce moment M.

     Bien souvent ,ça remonte au temps où on était minot, Papa, Maman ou la bOnne nous a renvoyé un commentaire ou une interdiction à une joie spontanée qu'on exprimait en imprimant en nous cette réaction comme un rejet ou une limite.

    Par définition,il semble que le mental crée et imprime des limites_au sens limitations_à toutes nos structures physique,spirituelle,energétique.Tiens, c'est drôle, limitation contient l'imitation. La limite est ce qui frustre notre façon d'être au monde quand on veut tellement coller au monde qui nous entoure pour être aimé qu'on en vient à se limiter en imitant.

     

    Une fois reconnue pour ce qu'elle est, la peur met le doigt (un seul !) sur la blessure à aller guérir,ou si on veut faire un peu moins dans le pathos, sur la partie de ce que  l'on est qui a besoin d'etre reconnectée, reconnue dans notre  présent.

    L'autre solution serait de vivre tout le temps au présent, sans se ressasser les ressacs de nos vieilles histoires, et d'admettre notre responsabilité dans leurs surbrillances.La mémoire est ce qui marque nos corps au fer blanc (faire blanc) des histoires qu'on se raconte .

    Au final ,nos peurs sont nos propres créations(jolie ligne sur un CV ; creatrice de peurs,non ?), elles donnent pouvoir au mental sur le corps qui se structure par rapport à leur enracinement. D'ailleurs, je vais de ce pas, m'enraciner auprès de la terre, qui elle, c'est bien connu,n'a peur de rien,

     

    Aux oubliettes, la peur n'a pas d'horreur.


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  • Celle que l'on porte, celle que l'on voit.

    Celle en laquelle on croit ;

    Qui nous fait croire ,

    Et croitre.

    Loin du cloitre cette fois.

    A la fois debout et assise,ma foi, c'est pourtant bien là que je me vois.

    Portée et usitée à tout va.

    Jolie cuisine entre empathie et intuition.

    Tu me montres,crois moi,ce divin chemin délicat :

    La terre pour Horizon,

    Le ciel en oraison.

    La prise à la terre et  le ciel pour enjeu.

    La grenouille a bien compris : son ralliement est un croa.


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