• Torpeur, la peur a tort. Toujours,bien sur.

    A tort ou à raison,elle a ses raisons d'être et de passer sur nos corps, avec notre accord.

    Elle nous tord,nous distord.

    Ccomme une vieille serpillère essorée par la peur, je vois ma mémoire utilisée pour tarauder le corps de  post it gluants que même un ghosbuster ne saurait karcheriser.

    En bref,je vous le dis comme je le vis : la peur est une ennemie qui vous veut du bien.

    Au départ, elle pique aux surrénales un max d'adrenaline, faisant croire qu'un lion enragé vous poursuit  pour vous dévorer.

     

    La peur est le sparadrap que le mental met sur une non-acceptation,refoulement,blessure d'une partie de ce que l'on exprimait de soi à un moment donné de notre vie,et qui n'a pas été "bien vu" bien entendu, bien pensé par le regard qui nous portait. Vous remarquerez qu'il s'agit toujours de notre réaction à nous, la notre, rien qu'a nous. Autrement dit, personne d'autre ne peut etre tenu responsable ou coupable de ce qu'on a ressenti à ce moment M.

     Bien souvent ,ça remonte au temps où on était minot, Papa, Maman ou la bOnne nous a renvoyé un commentaire ou une interdiction à une joie spontanée qu'on exprimait en imprimant en nous cette réaction comme un rejet ou une limite.

    Par définition,il semble que le mental crée et imprime des limites_au sens limitations_à toutes nos structures physique,spirituelle,energétique.Tiens, c'est drôle, limitation contient l'imitation. La limite est ce qui frustre notre façon d'être au monde quand on veut tellement coller au monde qui nous entoure pour être aimé qu'on en vient à se limiter en imitant.

     

    Une fois reconnue pour ce qu'elle est, la peur met le doigt (un seul !) sur la blessure à aller guérir,ou si on veut faire un peu moins dans le pathos, sur la partie de ce que  l'on est qui a besoin d'etre reconnectée, reconnue dans notre  présent.

    L'autre solution serait de vivre tout le temps au présent, sans se ressasser les ressacs de nos vieilles histoires, et d'admettre notre responsabilité dans leurs surbrillances.La mémoire est ce qui marque nos corps au fer blanc (faire blanc) des histoires qu'on se raconte .

    Au final ,nos peurs sont nos propres créations(jolie ligne sur un CV ; creatrice de peurs,non ?), elles donnent pouvoir au mental sur le corps qui se structure par rapport à leur enracinement. D'ailleurs, je vais de ce pas, m'enraciner auprès de la terre, qui elle, c'est bien connu,n'a peur de rien,

     

    Aux oubliettes, la peur n'a pas d'horreur.


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  • Celle que l'on porte, celle que l'on voit.

    Celle en laquelle on croit ;

    Qui nous fait croire ,

    Et croitre.

    Loin du cloitre cette fois.

    A la fois debout et assise,ma foi, c'est pourtant bien là que je me vois.

    Portée et usitée à tout va.

    Jolie cuisine entre empathie et intuition.

    Tu me montres,crois moi,ce divin chemin délicat :

    La terre pour Horizon,

    Le ciel en oraison.

    La prise à la terre et  le ciel pour enjeu.

    La grenouille a bien compris : son ralliement est un croa.


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  • Le bruit que fait le frigo quand je dors a réveillé ma torpeur silencieuse.

    L'espace qui emplissait la pièce était muet, concentrant mon ouie, soit disant endormie, sur ce bruit inouï.

    Nettement permanent , pourtant jamais je ne l'avais remarqué.

    C'est la présence prenante du silence qui m'a donc rendue attentive au moteur ronronnant du frigidaire,la nuit et que ce menu fretin me réveille.

    Le frigo a donc un moteur.

    Je me rendors avec cette impression : le silence serait il une présence  ?  Celle qui rend l'espace habitable,et qui nous  donne joyeusement plus de présence : attentif à l'autre, attentif à l'objet qu'on ne perçoit pas dans le brouhaha du temps au sein duquel les bruits s'empilent.Le Silence,un  allié né,présent de l'éternité.

    Mais alors le temps est un espace ?Je méditerai la dessus dès mon réveil.

    Le temps de me retrouver en présence du silence.


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  • Projecteur

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  • rubis_sur_ongle

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